Les suivis psychologiques peuvent ont lieu en présentiel sur place OU en visioconsultation, selon vos préférences.

Je travaille avec 3 approches : l’ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement), les TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) et la TCP (Thérapie Cognitive Processuelle).

ATTENTION : A compter du 4 septembre 2023, je ne réalise plus de consultations ni de bilans pour enfants.

ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement)

Au sein des suivis psychothérapeutiques et de ma pratique de l’accompagnement psychologique en général, j’utilise principalement l‘ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement – Acceptation & Commitment Therapy) dans ma pratique. Il s’agit d’un mode de travail venant s’adapter en fonction de chacun, en fonction des objectifs thérapeutiques ; tout en s’appuyant sur des données scientifiques.
Les soubassements théoriques de l’ACT ont permis de démontrer que les souffrances psychologiques sont surtout favorisées par nos positionnements de défense, d’évitement, d’éloignement et/ou de rigidification de point de vue ou d’attitude face aux problèmes ou à ce qui fait souffrir.

L’objectif est d’accompagner le patient pour favoriser la flexibilité psychologique (capacité à changer sa façon de penser, de fonctionner, de voir les choses, etc.) en l’accompagnant à réduire les évitements et éloignements de ce qui le fait souffrir, pas-à-pas, pour parvenir à volontairement et consciemment agir dans le sens de ce qui compte vraiment pour lui, en fonction de ses contextes de vie. Par extension, l’approche favorise aussi une acceptation des émotions/pensées négatives, justement causées habituellement par la crainte de “lâcher la pression trop fort”.
L’ACT bénéficie des apports des Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC), et fait partie de la 3e vague des TCC (aussi appellées TCCE : Thérapies Cognivites, Comportementales et Émotionnelles).
Je suis adhérent de l’Association for Contextual Behavioral Science (ACBS – https://contextualscience.org/)

Issue des travaux en psychologie fondamentale et en lien constant avec la recheche, l’ACT est un modèle thérapeutique évalué positivement depuis une quinzaine d’années par la recherche. En mars 2021, les thérapies ACT ont fait l’objet de plus de 150 méta-analyses et revues systématiques (https://contextualscience.org/state_of_the_act_evidence)

L’ACT passe par une écoute bienveillante, empathique et surtout authentique de la part du thérapeute, une adaptation de la structure des séances en fonction des nécessités et des avancées, le suivi d’objectifs dans le travail (objectifs régulièrement réévalués avec la personne) ; mais aussi par des mises en situation (en jeu de rôle dans un premier temps puis dans le quotidien, lorsque la personne s’en sent capable).

L’ACT est adaptée pour le suivi à tout âge.

TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale)

La Thérapie Cognitive et Comportementale est actuellement la base des thérapies basées sur les données probantes.
“Celle-ci est basée sur le modèle cognitif : pour un individu donné, les réactions émotionnelle, comportementale et physique sont plus intimement reliées à sa façon d’interpréter un événement qu’à l’événement en soi. De ce fait, l’identification de ces pensées et leur réévaluation afin de considérer des pensées plus réalistes ou adaptées représente le fondement du processus thérapeutique et permet aux patients de retrouver des émotions et des comportements qui sont plus adaptés face aux situations vécues.” (source : www.psychopap.com)

Il s’agit de la modalité thérapeutique la plus reconnue sur le plan scientifique au sein des psychothérapies depuis de nombreuses années, puisque les TCC ont fait l’objet d’un nombre élevé d’études randomisées (études avec un groupe contrôle recevant une autre thérapie ou pas de thérapie) mettant en avant une efficacité avérée dans de nombreux troubles ou difficultés psychologiques.

La TCC se veut un modèle collaboratif avec le patient. Tout comme ses suites (comme l’ACT), psychologue et patient coopèrent pour comprendre le problème du patient. Le psychologue guide la méthodologie selon une approche scientifique (dite hypothético-déductive) afin de vérifier les hypothèses faites ensemble.

Attention, si les TCC sont souvent évoquées comme des “thérapies brèves” du fait qu’elles disposent de protocoles en fonction des troubles travaillés, il est rare qu’on ne travaille qu’une difficulté à la fois. La durée d’une TCC est donc variable de quelques séances pour certains problèmes spécifiques, à, le plus souvent, 6 à 12 mois, voire davantage en fonction de la mise en application du patient entre les séances des tâches proposées en séance et des objectifs fixés.

TCP (Thérapie Cognitive Processuelle)

La Thérapie Cognitive Processuelle (ou Trial Based Cognitive Therapy) est une approche basée sur les TCC développée par le Pr Irismar Reis de Oliveira, professeur de psychiatrie au département neurosciences et santé mentale à l’université de Salvador (Brésil) et ex-interne du CH Sainte-Anne (Paris).

La TCP est, d’une certaine façon, un outil utilisé en thérapie pour mettre en jeu, de façon ludique, le travail de TCC.
Il s’agit de mettre en lumière les “auto-accusations” que chacun se fait de lui-même à travers les souffrances psychiques qu’il vit au quotidien et de les considérer à la lumière d’un jeu de rôle, avec un procès réalisé lors de plusieurs séances, où le patient sera tour à tour l’accusateur et le défenseur envers ses croyances négatives sur lui-même.

Pour plus d’informations sur cette approche : https://www.therapie-cognitive-processuelle.com/

Maladies chroniques ou rares

Mon expérience à l’hôpital (CHU Robert Debré – Paris 19e) pendant presque 7 ans, auprès d’enfants, d’adolescents mais aussi d’adultes (suivi tous âges dans le cadre des suite d’un essai clinique pour une maladie rare) et de parents d’enfants atteints, associés aux travaux de recherche que j’ai réalisés durant 5 années sur le sujet de l’accompagnement psychologique des personnes atteintes de maladies rares neurologiques, me permet disposer d’une expertise dans ce domaine.

Ayant travaillé en équipe parfois restreinte avec des médecins neurologues, généticiens, kinésithérapeutes, neuropsychologues, etc. je suis aussi conscient des répercussions médicales et du quotidien qu’impliquent les maladies chroniques, les maladies rares et/ou génétiques.

L’accompagnement psychologique est très souvent signalé comme essentiel par les instances de santé (HAS, OrphaNet, etc.) dans ces maladies, afin d’avancer malgré la maladie et/ou les troubles et ouvrir la voie à des conceptions nouvelles pour les personnes atteintes et/ou leurs parents, qui permettent de trouver des solutions au quotidien pour avancer, sans que la maladie ne “décide tout de leur vie”.

Je reste actuellement en lien avec la filière Brain-team (Filière Nationale de Santé Maladies rares du système nerveux central).

Il convient bien entendu de noter que le suivi psychologique n’est jamais, à lui seul, un levier thérapeutique sur le plan médical. Il ne résout jamais tout. Seul l’accompagnement par une équipe de soins médicale permet d’amoindrir l’impact d’une maladie somatique.
Aucune maladie somatique ne peut se résoudre par un soin psychologique seul, de même qu’aucun trouble ou aucune maladie n’a pour origine un “désordre psychique”. Le suivi psychologique doit être entendu comme un élément de soutien et d’avancement dans la conceptualisation de la maladie.